Thème : Formation
Quelle école d’ingénieurs a le meilleur réseau LinkedIn ?
Mines Paris - PSL sur le podium
Le média en ligne Planète Grandes Ecoles publie son classement LinkedIn 2023 des écoles d’ingénieurs.
Le podium est constitué de CentraleSupélec (78 points), ainsi que de Télécom Paris et Mines Paris, ex æquo (74 points).
Mines Paris – PSL au Top 5 du classement LinkedIn 2023 des écoles d’ingénieurs.
L'École, en 2e position, a progressé de 7 places
Avec ses 46034 abonnés, dont 22430 anciens élèves (chiffres au 3 janvier 2023), Mines Paris – PSL arrive en 7e position au classement par le nombre d'abonnés (où Polytechnique garde, sans surprise, son avantage…).
Classée 5e pour son "influence extra-réseau", l'École des mines se hisse à la 2e place du podium.
Ainsi, par rapport au classement de 2021, le Top 5 est totalement modifié.
CentraleSupélec (+1), Télécom Paris (+5), Mines Paris (+7) et AgroParisTech (+7). devancent Polytechnique qui perd 4 places.
La méthodologie du classement LinkedIn 2023
3 critères ont été retenus pour ce classement des écoles d’ingénieurs :
- Le nombre d’abonnés LinkedIn de chaque école
- Le nombre d’anciens élèves déclarés sur LinkedIn
- L’influence extra-réseau des écoles (nombre d’abonnés / nombre d’anciens élèves).
A propos Planète Grandes Ecoles est un média 100% géré par des étudiants, créé par les équipes de Mister Prépa et Génération Prépa, spécialisé dans l’actualité des Grandes écoles et des entreprises. > En avoir + sur ce classement LinedIn 2023 |
Mines Paris – Research Day 2023
Programme de la journée :
- 9h – 9h30 : accueil
- 9h30 : Intervention de l'invité spécial
- 9h40 : Vincent Laflèche, Directeur Général de Mines Paris
- 11h : pitchs entreprises
- 12h : pitchs recherche
- 12h30 – 14h : buffet dans le jardin
- 14h : pitchs start-ups
- 15h : pitchs recherche
- 16h30 : clôture par Yannick Vimont, Directeur délégué de Mines Paris, chargé de la recherche
De 9h30 à 16h30 en accès libre, 22 projets sur 5 défis industriels et scientifiques :
Transition énergétique
- Chaire Messiah et Labcom "DEFI H" avec GRTgaz
- Polymère, Procédé et Innovation dans le Photovoltaïque
- Le Nucléaire : un enjeu pour la transition climatique£
- La filière hydrogène à l'échelle du territoire
- Les défis contemporains de la maintenance
Gestion responsable des ressources
- Fairmat, la solution de recyclage vertueuse
- Stockage de nouveaux gaz : hydrogène et biométhane
- Éco-conception des bâtiments et des projets urbains
- L’usine conceptrice : modéliser et étendre le patrimoine de création de l'usine
Industrie du futur
Procédé Metal Binder Jetting
Calcul des microstructures & Contrôle non destructif
Etilab, la Chaire de Recherche et d’Enseignement sur les ETI
Plateforme Paris FLOW Tech
Sciences des données et Intelligence Artificielle
- Données Apprentissage et modèles Numériques pour l’Ingénieur
- Détection d’obstacles par IA déportée avec la 5G
- IA pour la simulation du sous-sol
- Application de l'IA à des données biologiques
Ingénierie de la santé
- Impression 3D de prothèses dentaires biomimétiques
- Gels innovants pour la médecine ostéoarticulaire
- Segmentation of Knee Bones for Surgical Planning
- Biomarqueurs génétiques pour le cancer du poumon
- Computational Pathology: from computer aided diagnosis to a new generation of biomarkers
Lieu : Mines Paris – PSL, 60 boulevard Saint-Michel – Paris (9h-18h)
Inscription gratuite et obligatoire
Samuel Forest, élu membre de l’Académie des Sciences
Le "mécanicien des matériaux" intègre un collège de 283 savants reconnus pour leur talent et leurs travaux visionnaires.
La cérémonie de réception des nouveaux élus a eu lieu le 6 juin 2023, sous la coupole de l'Institut de France.
Samuel Forest lors de sa réception à l’Académie des Sciences, le 6 juin 2023.
Le 19 décembre 2022, Samuel Forest, ingénieur civil des Mines, a été élu à 53 ans, membre de l’Académie des Sciences, section Sciences mécaniques et informatiques. La plus prestigieuse des récompenses en France pour ce spécialiste des liens entre microstructures de la matière et aspects mécaniques.
« Les idées avant-gardistes en thermodynamique et en physique des matériaux ont grandement influencé mes recherches », confie Samuel Forest, qui fut d’abord l’auteur d’une thèse sur la plasticité des monocristaux métalliques, soutenue en 1996 à l’École des mines.
Une valeur scientifique hors pair, très tôt reconnue
Devenu directeur de recherche au CNRS au Centre des matériaux, cet enseignant-chercheur de l’École a ensuite établi des modèles théoriques et numériques dédiés à l’analyse du comportement de ces matériaux à partir de l’étude de la microstructure d’alliages métalliques ou de composites. Une approche innovante qui permet d’optimiser la résistance de structures soumises à de sévères contraintes et qui a permis au scientifique d’être récompensée dès 1998 par une médaille de bronze du CNRS, puis une médaille d’argent en 2012.
En décembre 2022, c’est l’Académie des Sciences qui est venue saluer l’ensemble des recherches de Samuel Forest en l’élisant parmi ses membres prestigieux. L’ingénieur a en effet poursuivi ses recherches sur le rôle des mousses de métal dans les batteries, une question plus que jamais d’actualité. Une façon de mettre son savoir au service de la mécanique pour la transition énergétique. Contribuant à un véritable renouveau de la mécanique des milieux continus, ses recherches visent à simuler la plasticité et la rupture de matériaux à l’échelle microscopique. Et donc à accroître la durée de vie et la robustesse de composants indispensables aux secteurs de l’énergie et de l’aéronautique.
Présidée en 2023 par Alain Fischer, éminent professeur en immunologie, l’Académie des Sciences récompense les « savants » depuis le XVIIe siècle. Samuel Forest intègre ainsi un collège de 283 personnalités reconnues pour leur talent et leurs travaux visionnaires..
Lors de la cérémonie solennelle de réception des nouveaux élus, sous la Coupole à l’Institut de France, Samuel Forest n’a pas manqué de remercier les professeurs qui l’ont guidé dans sa formation et dans sa recherche : Michel Amestoy, Georges Cailletaud, André Pineau et André Zaoui, ainsi que le Centre des matériaux de Mines Paris – PSL et les nombreux doctorants et post-doctorants talentueux qu’il a encadrés. > Découvrez la retransmission de cette cérémonie et l’intervention de Samuel Forest (à partir de 1h16 mn) |
Mines Paris plébiscitée par ses étudiantes
Choosemycompany dévoile la 1re édition du classement HappyIndex®AtSchool/Women.
Mines Paris – PSL, une école qui répond aux attentes des étudiantes (©MediaMines).
Mines Paris – PSL, 2e dans la catégorie "écoles d'ingénieurs" du classement ChooseMyCompany réalisé à partir des avis des étudiantes interrogées lors de l'enquête #HappyAtSchool 2022/2023.
Quelles sont les écoles d'ingénieurs qui réussissent à satisfaire toutes les attentes les plus importantes des étudiantes et dans lesquelles les femmes sont aussi heureuses que les hommes ChooseMyCompany – Avis Certifiés ESG 🌍 dévoile ses classements HappyIndex®AtSchool/Women issus de l’enquête HappyIndex®AtSchool réalisée auprès de 16 427 femmes.
L’objectif de ce classement ? Identifier les établissements scolaires qui répondent le mieux aux aspirations des jeunes femmes ainsi que les écoles et formations qui prennent le mieux en charge leur préparation à la vie active et leur capacité à changer le monde.
Femmes de science
Elles ont fait la Une en 2022
Mines Paris - PSL célèbre la Journée internationale des femmes et des filles de science. Voici une galerie de portraits de femmes scientifiques ayant fait l'actualité récente de notre école. Témoignage de l'excellence de la recherche au féminin.
Chercheuses confirmées, doctorantes, élèves ou alumni, elles font la fierté de notre école. Florilège
La Journée internationale des femmes et des filles de science, célébrée chaque année le 11 février, a été adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies, en décembre 2015, afin de promouvoir l'accès et la participation pleine et équitable des femmes et des filles à la science. > En savoir + sur la Journée internationale des femmes de science, à l'Unesco
> Lire également : |
Soutenance de thèse de Mouad FERGOUG
Développement d'une stratégie d'estimateur d'erreur de modèle et application à l'adaptation de modèle multi-échelle
Résumé de la thèse en français
Les modèles homogénéisés sont souvent utilisés dans l'analyse multi-échelle des matériaux composites en raison de leur efficacité de calcul, cependant ils ne fournissent souvent pas une précision suffisante dans les régions présentant des forts gradients dans les champs de solution. Une approche pour surmonter cette difficulté est de coupler de manière adaptative le modèle homogène avec un modèle hétérogène dans des zones d'intérêt identifiées. J'ai développé un nouvel estimateur d'erreur de modélisation afin de détecter ces régions où le raffinement du modèle de matériau est nécessaire. Cet estimateur est formulé en se basant sur la méthode d'homogénéisation asymptotique d'ordre supérieur associée à une correction originale des effets de bords que j'ai proposée. En effet, il est démontré que l'homogénéisation d'ordre supérieur fournit une estimation précise des champs hétérogènes même dans les cas où la séparation d'échelle entre les longueurs caractéristiques des hétérogénéités et le problème structurel est faible. Cette estimation de l'erreur de modélisation quantifie la différence entre une estimation d'ordre supérieur introduisant l'effet des gradients macroscopiques et une estimation classique de premier ordre. Une stratégie de couplage adéquate est également développée pour coupler efficacement les domaines homogènes et hétérogènes, constituant une étape vers la modélisation hiérarchique des structures élastiques hétérogènes.
Résumé de la thèse en anglais
Homogenized models are often used in multiscale analysis of composite materials because of their computational efficiency. However they frequently fail to provide sufficient accuracy in regions with considerable gradients in solution fields. One approach to overcome this issue is to adaptively couple the homogeneous model with a full field, heterogeneous model in selected zones of interest which need to be determined somehow. For this purpose, I have proposed a new modeling error estimate based on a higher-order asymptotic homogenization method associated with an original general boundary layer correction, shown to provide accurate estimation of heterogeneous fields even for cases with a weak scale separation between the characteristic lengths of the heterogeneities and the structural problem. This modeling error estimation quantifies the terms neglected by classical first-order homogenization, which become significant for weak separation of scales. An original multiscale coupling strategy is also developed to more effectively couple the homogeneous and heterogeneous domains as a step toward hierarchical modeling of elastic heterogeneous structures.

Soutenance de thèse de Baptiste PY RENAUDIE
Effet du soudage sur la fissuration en relaxation de l'acier austénitique inoxydable AISI 316L(N)
Résumé de la thèse en français
Depuis les années 1950, de nombreux cas de fissuration intergranulaire ont été observés dans des joints d'acier soudés, après plusieurs mois ou années de service en température sans sollicitation mécanique. Grâce aux nombreuses études qui ont été menées sur la problématique, la rupture de ces composants a pu être expliquée par la relaxation des contraintes résiduelles de soudage, la présence d'écrouissage dans les zones affectées et par la précipitation de phases aux joints de grains lors de son utilisation en service. Ce phénomène, appelé Fissuration en Relaxation (FeR), a alors motivé des campagnes d'études pour l'évaluation de la résistance de différentes nuances d'aciers et ainsi prévenir les risques de rupture des joints soudés. En raison de la complexité du phénomène, la plupart de ces études ont été réalisées en utilisant des échantillons avec des microstructures homogènes représentatives des zones affectées par le soudage, considérées comme les plus sensibles à la FeR. Dans ce travail, des éprouvettes de type CT (pour Compact-Tension) ont été usinées à partir de tôles d'acier 316L(N) soudées, puis comprimées et déchargées afin d'introduire des contraintes résiduelles et des pré-déformations de manière controlée. Ainsi, l'effet sur la FeR des microstructures hétérogènes comparables à celles des joints soudés industriels a pu être étudié. Une procédure expérimentale spécifique a été développée pour analyser la FeR à des températures proches des températures de service, tout en faisant varier les forces motrices de la FeR telles que le niveau de contraintes résiduelles, de déformation, le temps et température de relaxation. L'étude de FeR dans les éprouvettes comportant des soudures a révélé une distribution très hétérogène de l'endommagement, directement induite par l'hétérogénéité de la microstructure. Particulièrement, la zone affectée thermiquement à gros grains des matériaux soudés est apparue comme la zone la plus sensible à la FeR. Les mécanismes, localisation, distributions d'endommagement ont été caractérisés pour chaque condition par microscopie électronique, et ce, à différentes échelles. La confrontation des niveaux d'endommagement observés aux estimations de contraintes résiduelles obtenues par simulation numérique a alors permis d'estimer des seuils de FeR pour chaque zone de la microstructure soudée.
Résumé de la thèse en anglais
Since the 1950s, many cases of intergranular cracking have been observed in welded steel joints after several months or years of service at temperature without mechanical loading. Numerous studies reported that the failure of these components could be explained by the relaxation of residual stresses induced by the welding, the presence of work hardening in the weld microstructure and by grain boundary precipitation during the service. This phenomenon, called Stress Relaxation Cracking (SRC), has motivated research aiming to evaluate the resistance of different steel grades. Due to the complexity of SRC, most of these studies have been carried out using specimens with homogeneous microstructures representative of the zones affected by welding, considered to be the most prone to SRC. In this work, Compact-Tension (CT) specimens were machined from welded plate made of 316L(N) steel and subjected to compression followed by unloading to introduce residual stresses and pre-strain in a controlled manner. Thereby the effect of heterogeneous microstructures comparable to those of industrial weld joints on SRC could be assessed. A specific experimental procedure was developed to test SRC at temperatures close to service ones, while varying SRC driving forces such as residual stress, strain, relaxation time and temperature. The study of SRC in specimens made of welds revealed a very heterogeneous distribution of damage, directly caused by the heterogeneity of the microstructure. In particular, the coarse-grained heat-affected zone of welded materials appeared to be the most prone to SRC. The damage mechanisms, location and distributions were characterised for each condition by electron microscopy at different scales. The correlation of the observed damage levels with the estimations of residual stress obtained by numerical simulation then allowed the estimation of SRC thresholds for each zone of the weld microstructure.

Hydrogène-Énergie
Séminaire organisé par The Transition Institute 1.5
3e séance du séminaire, ouvert à tous, proposé par The Transition Institute 1.5
Cette séance sera animée par Christian Beauger, enseignant-chercheur au Centre PERSEE Mines Paris – PSL et coordinateur de H2MINES.
- Rendez-vous en ligne de 13h30 à 15h30

Soutenance de thèse de Benjamin SANGOUARD
ompréhension et optimisation des premières étapes jusqu'au déliantage du procédé de Métal Binder Jetting pour la fabrication additive indirecte de pièces aéronautiques en IN718
Date de soutenance : mardi 20 décembre 2022 à 14h00
Adresse de soutenance : 60, boulevard Saint-Michel 75272 Paris cedex 06 – Salle Bibliothèque
Directeur de thèse : Marie-Hélène BERGER
Co-encadrant : Christophe COLIN

En l’honneur de Cécile DeWitt-Morette
Et la mémoire de l'École s'enrichit
Le centenaire de sa naissance est inscrit au registre des commémorations nationales de 2022. Mines Paris - PSL est fière d'honorer sur ses murs la mémoire de la célèbre physicienne, fondatrice de l'École des Houches, Cécile DeWitt-Morette.
Ses liens avec l'École du boulevard Saint-Michel ont récemment été redécouverts. Ludovic Bouvier, archiviste, déroule pour nous cette étonnante histoire.
Claude Ribbe (Mairie du 6e arrondissement), Armand Hatchuel (Mines Paris), Sarah et Christiane DeWitt, Catherine Lagneau (Mines Paris), Chipten Valibhay (Mines Paris), Bérangère Dubrulle (École des Houches) et Carole Grosz (Mines Paris) devant la plaque commémorant la naissance de Cécile De Witt-Morette.
Depuis le 1er décembre dernier, vous l’avez peut-être remarqué, notre façade sur le boulevard Saint-Michel n’est plus tout à fait la même. Il s’y est fait un ajout tel qu’il n’en avait pas été réalisé depuis 1945.
Une scientifique remarquable
Aujourd’hui, ce ne sont pas les souvenirs de morts violentes qui sont commémorés, mais celui d’une naissance. Le 21 décembre 1922, dans les murs même de l’École est en effet née Cécile DeWitt-Morette (1922-2017), physicienne française, épouse du physicien Bryce DeWitt, installée aux État-Unis, particulièrement reconnue en France pour avoir fondé, en 1951, l’École de physique des Houches en Haute-Savoie. Une école dont ont bénéficié de nombreux physiciens des plus renommés qui furent récompensés des distinctions les plus prestigieuses. Parmi eux figurent des élèves de l’École des mines de Paris : notamment, Georges Charpack (prix Nobel de physique), Marcel Froissart (prix Paul Langevin) et Roger Balian, qui succéda en 1972 à Cécile D-M à la direction de cet établissement.
Une véritable affaire de famille
Une telle naissance au sein de l’École est rare et a de quoi surprendre. On pense à un événement fortuit, un accident, mais c’est en fait une véritable affaire de famille.
Tout d’abord parce que Cécile D-M est fille d’André Pierre-Ernest Morette, ingénieur du Corps des mines (P. 1900) et professeur de métallurgie générale et de sidérurgie de l’École, entre 1918 et 1920. Dans leur revue théâtrale de l’époque, les élèves chantaient alors : « Pour manger à la vinaigrette, J’ai mis les feuilles du cours Morette ». Son grand-père paternel, André Émile Morette lui-même polytechnicien, a suivi pour sa part en auditeur libre, les cours de docimasie (analyse chimique des minerais) de l’École des mines en 1856 avant de devenir ingénieur dans les chemins de fer.
Ensuite parce que Cécile est fille de Marie Morette née Ravaudet dont le père, Paul Ravaudet, secrétaire général de l’École entre 1919 et 1924 fut bénéficiaire par ses fonctions d’un appartement partagé aujourd’hui entre les bureaux de la Communication et ceux des Presses des Mines. Le directeur Gabriel Chesneau avait particulièrement défendu son recrutement comme celui d’un homme doté « d’une autorité indiscutable et incontestée, en dehors mêmes de ses capacités administratives ». Marie Morette, installée avec son mari en Normandie, décida en cette fin d’année 1922, de venir accoucher auprès de ses parents, d’où cette naissance sous notre toit. Avec Cécile D-M, ce ne sont pas moins de trois générations de cette famille qui ont développé, tant du côté paternel que maternel, un lien fort avec notre école.
Cécile DeWitt-Morette conserva d’ailleurs une certaine fierté pour ce lieu de naissance original. Sa fille Christiane DeWitt-Morette raconte que, lors de ses séjours en France en famille, sa mère depuis le jardin du Luxembourg, aimait à désigner l’École des mines comme le lieu de sa naissance. Christiane alors enfant, en venait à croire, que le jardin du Luxembourg, où elle jouait et l’École des mines où sa mère était née, étaient une sorte de maison de famille appartenant aux DeWitt-Morette !
L'École des Houches, objet d'études au CGS Mines Paris – PSL
Aujourd’hui, alors que Cécile DeWitt-Morette est décédée en 2017, le lien persiste toujours. Ainsi, pour ses travaux sur l’originalité des « sociabilités créatives » à l’œuvre au sein de l’École de physique des Houches, Chipten Valibhay, post-doctorant au CGS Mines Paris – PSL, a pu bénéficier de l’aide enthousiaste de Christiane DeWitt-Morette, qui a mis à son service tout son réseau de relations.
Le 1er décembre 2022, avant la présentation de ces travaux à l’Académie des sciences, c’est donc plus qu’une cérémonie, quasiment une réunion de famille qui a eu lieu en présence, notamment, de Mesdames Christiane DeWitt, Sarah Dewitt-Feldman et Rémi Magnier, fille, petite-fille et filleul de Cécile DeWitt-Morette, et Bérengère Dubrulle, directrice de l’École de physique des Houches, et de Messieurs Claude Ribbe, conseiller d’arrondissement délégué aux Universités, et Roger Ballian, membre de l’Académie des sciences. dans l’amphithéâtre Schlumberger, et devant la plaque inaugurée pour l’occasion avec discours, photos, rappels de souvenirs, larmes, rires et mise en valeur pour l’occasion des archives témoignant de ces destinées successives. Cette plaque en constitue désormais une manifestation tangible et le rappel d’une scientifique remarquable.