La valorisation
La valorisation revêt plusieurs visages, des études en marge des actions scientifiques porteuses de thèses (doctorat et master(e)s), des prises de brevets et des créations de sociétés parfois hébergées au Centre. La valorisation s’inscrit dans le cadre de la mission confiée au centre par MINES Paris et le Ministère de tutelle, le département de l'INSIS du CNRS, et par Armines, d’accompagner et de précéder l’industrie des matériaux, de la mécanique et des systèmes énergétiques (élaborateurs, utilisateurs) dans leur processus d’amélioration de la qualité, de la diminution des coûts de fabrication ou de fonctionnement et dans leur positionnement vis-à-vis de matières premières stratégiques ou pouvant présenter un danger pour l’environnement et les conditions de travail.
La valorisation peut permettre l’amorçage de recherches prospectives et déboucher, après avoir apporté la preuve de l’intérêt de l’innovation et du besoin d’approfondissement, sur le lancement d’un projet de thèse. Par exemple, une simple expertise métallographique de mousses de nickel en 1994 a conduit à 10 ans de recherches, 4 thèses et à une diversification jusqu’à ce jour sur d’autres mousses métalliques.
Sont rangées dans la catégorie « valorisation » des actions hors thèse ou en marge d’un projet de thèse, hors projet collaboratif (ANR, Europe, FUI, etc. ), hors chaires et contrat bilatéral pluriannuel, des prestations de recherche récurrente. Ces travaux sont en grande partie portés par les plateformes techniques du laboratoire et reposent sur la caractérisation expérimentale, métallographie, microanalyse, caractérisation mécanique, utilisation des procédés innovants du laboratoire, mais aussi outils de simulations numériques.